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- Un jour dans la vie
Une journée dans la vie de Samantha – Directrice, Iron Oaks Environmental Inc.
publiée

Il faut une personne particulière pour aspirer à apprendre certains des règlements les plus rigoureux au monde.
Samantha est l’une de ces personnes.
Il y a près d’une décennie, alors qu’elle travaillait pour Aecon Construction Group à Toronto, en Ontario, un ami de la famille lui a demandé si elle voulait mettre sa formation en sciences de l’environnement au service de la construction de pipelines en Alberta. Elle est rapidement partie de Muskoka, en Ontario, pour se rendre à Edmonton.
« Et l’on connaît la suite », dit Samantha. « J’ai toujours su que je voulais mettre ma passion pour l’environnement au service d’un secteur productif, comme celui de l’énergie. »
L’Association canadienne des producteurs pétroliers affirme que, au Canada, « l’industrie du pétrole et du gaz naturel opère dans l’un des environnements réglementaires les plus stricts au monde ». L’industrie doit respecter les règlements fédéraux, provinciaux, territoriaux et municipaux.
Journée typique
Comme bien des gens au printemps 2020, Samantha a dû travailler de la maison pendant la pandémie mondiale de COVID-19.
Au cours d’une journée typique prépandémie, elle se déplaçait dans des collectivités et sur des sites de projets pour participer à des réunions et travailler sur le terrain en Colombie-Britannique. Maintenant, une journée typique se passe à son domicile à Calgary, en Alberta, en isolement des autres et avec Microsoft Teams dans son bureau de fortune.
Ses journées comprennent toujours un grand nombre de réunions et d’appels téléphoniques avec des collègues à l’interne, le personnel des entrepreneurs et des intervenants externes. Elle trouve également du temps chaque jour pour accomplir les tâches qu’on lui a confiées dans le cadre d’un projet énergétique et qui portent sur l’environnement et les relations avec les Autochtones. Les examens des plans environnementaux et de construction, y compris la rédaction et la révision de documents, de rapports et de courriels, sont des tâches routinières. Partout où elle passe, la collaboration avec les autres va de soi.
Lorsqu’elle travaille à son bureau ou à la maison, sa journée commence habituellement vers 7 h et se termine vers 17 h, et souvent plus tard. En tant que mère d’une petite fille, Samantha doit souvent concilier ses responsabilités parentales et sa carrière, et le travail de soir est fréquent au temps de la COVID-19. Samantha utilise souvent son ordinateur le soir pour répondre à des courriels et remplir des rapports pendant que le reste de la maisonnée dort.
Je suis spirituelle moi aussi et j’aime aller dans la nature et être dans des endroits où peu de gens s’aventurent. J’accorde aussi de l’importance aux mêmes choses que les Autochtones et leurs collectivités, et je peux voir à quel point leurs valeurs sont étroitement liées à l’environnement. Je crois à la réconciliation, à l’écoute les uns des autres et à un effort véritable pour établir des relations saines et durables avec toutes les collectivités, et non seulement avec celles qui sont touchées par les projets de développement.
Samantha, Baccalauréat ès sciences en sciences environnementales, Maîtrise ès sciences en environnement et en gestion, Professionnelle qualifiée en environnement (QEP), Agrologiste professionnel (P.Ag)
Un désir croissant
C’est au début de son adolescence que Samantha commence à penser à travailler dans le secteur de l’énergie. Après qu’un membre de sa famille qui travaillait en Alberta lui a parlé des défis et de la gratification qui accompagnaient le travail dans l’industrie de l’énergie, des gens formidables qui étaient devenus de grands amis pour lui et sa femme, et du rythme de vie rapide et nomade du « travail sur la route » dans l’Ouest canadien, un désir grandissant de « partir dans l’ouest » s’est emparé de Samantha.
« J’ai toujours voulu étudier le milieu naturel, car il occupe une grande place dans mon mode de vie, et ce, depuis toujours, affirme-t-elle. J’ai grandi à Muskoka, où j’ai exploré les forêts riveraines, les marais et les rives rocheuses de la baie Georgienne. »

Elle a également planté des arbres dans le nord de l’Alberta et réalisé des aménagements paysagers pendant plusieurs années en se réjouissant d’être près de la nature dans la région de villégiature de l’Ontario.
« Mais je savais que j’avais besoin d’un plus grand défi et je voulais mettre à profit mes études et ma passion pour l’environnement », dit Samantha.
Elle est arrivée en Alberta en sachant qu’elle devait user à la fois de son intelligence et de sa force. Samantha était bien préparée. Elle avait obtenu un baccalauréat en géographie environnementale et terminait une maîtrise ès sciences en environnement et en gestion. Sa famille travaillait dans le secteur de la sous-traitance et elle se promenait sur les chantiers de construction d’aussi loin qu’elle se souvienne.
D’autres projets de pipeline ont suivi et Samantha a fini par créer sa propre société d’experts-conseils en environnement. Samantha a contribué à la planification, à la construction et à la conformité environnementale de plus de 2 000 kilomètres de canalisations principales de grand diamètre partout au Canada, dont le projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain.
« J’ai adoré tous ces projets, » dit-elle.
Samantha a découvert Prince Rupert, une collectivité de la côte nord-ouest de la Colombie-Britannique. À l’époque, de nombreux projets de pipeline ont été proposés dans la région, mais aucun n’est devenu réalité pendant qu’elle y résidait. Elle a adopté le nord de la Colombie-Britannique et elle a sauté sur l’occasion de travailler avec les collectivités autochtones, ultimement avec la Première Nation Metlakatla à Prince Rupert. « J’ai quitté le projet de pipeline de la canalisation 3 d’Enbridge pour aller travailler avec cette merveilleuse communauté, où j’ai commencé à approfondir mon expérience de travail avec les collectivités autochtones. »
« Je suis une aventurière, affirme Samantha. J’ai toujours voulu travailler dans le nord de la Colombie-Britannique et avec les Autochtones, mais je ne savais pas comment j’allais y arriver. »
Mon objectif ultime est de continuer à être une chef de file, de perfectionner mes compétences professionnelles en gestion de l’environnement et en relations avec les Autochtones, et d’appuyer de grands projets partout au Canada. Une carrière dans le domaine juridique m’attire aussi grandement, mais on verra si je peux trouver le temps de le faire.
Samantha, Baccalauréat ès sciences en sciences environnementales, Maîtrise ès sciences en environnement et en gestion, Professionnelle qualifiée en environnement (QEP), Agrologiste professionnel (P.Ag)
Recul
Ayant trouvé un emploi qui nécessitait une collaboration étroite avec les collectivités des Premières Nations, elle s’est découvert beaucoup de choses en commun avec elles.
« Je suis spirituelle moi aussi et j’aime aller dans la nature et être dans des endroits où peu de gens s’aventurent, explique Samantha. J’accorde aussi de l’importance aux mêmes choses que les Autochtones et leurs collectivités, et je peux voir à quel point leurs valeurs sont étroitement liées à l’environnement. Je crois à la réconciliation, à l’écoute les uns des autres et à un effort véritable pour établir des relations saines et durables avec toutes les collectivités, et non seulement avec celles qui sont touchées par les projets de développement. »

Elle a quitté le secteur de l’énergie pendant un certain temps pour travailler avec des collectivités autochtones, mais elle a de nouveau été attirée par le projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain. Le pipeline va d’Edmonton à Burnaby, en Colombie-Britannique, et à Anacortes, dans l’État de Washington.
En 2014, elle est retournée travailler dans le secteur pétrolier et gazier comme entrepreneure, à la tête de sa propre entreprise, Iron Oaks Environmental Management. Elle peut ainsi miser sur ses compétences pour être une leader efficace, et les approfondir.
Ces compétences comprennent la planification et l’établissement des priorités des projets, l’organisation de réunions, le travail sur le terrain et avec le personnel, et le partage de son expertise avec les membres de l’équipe qui cherchent du soutien.
Il lui faut de solides compétences en communication et en gestion de temps, et elle doit toujours changer les choses en faisant de son mieux chaque jour. « Mes trois mots préférés sont mes trois P, soit la patience, la persévérance et la positivité. Parfois, j’ajoute un peu de “pression” aussi! C’est ce qui me permet de faire le travail. »
Samantha ne met pas les trois P en pratique seulement pour exploiter son entreprise. Elle les utilise également pour faire évoluer sa carrière.
« Mon objectif ultime est de continuer à être une chef de file, de perfectionner mes compétences professionnelles en gestion de l’environnement et en relations avec les Autochtones, et d’appuyer de grands projets partout au Canada. Une carrière dans le domaine juridique m’attire aussi grandement, mais on verra si je peux trouver le temps de le faire. »
Enterprise
Iron Oaks Environmental Inc.
Lieu
Calgary, Alberta
Salaire
73,000 $ et 156,000 $
Études
Baccalauréat ès sciences en sciences environnementales
Maîtrise ès sciences en environnement et en gestion
Professionnelle qualifiée en environnement (QEP)
Agrologiste professionnel (P.Ag) en Colombie-Britannique et Alberta
Le salaire, la formation et les possibilités de promotion peuvent varier d’une entreprise à une autre.
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